La vérité est-elle ailleurs ?
Robert Bauval, John West et Graham Hancock sont persuadés que les pyamides de Gizeh sont le résultat du leg scientifique laissé par une civilisation terrestre bien plus ancienne que celle de l’Egypte dynastique. Les Egyptiens les auraient contruites, certes, mais en utilisant un savoir ancestral…
Par contre, l’origine du Sphinx serait indubitablement antérieure à l’époque de Kephren. Et là, il est probable que leur argumentation tienne vraiment la route car les outils scientifiques utilisés ne peuvent pas mentir.
Sphinx et géologie
Pour commencer, ces chercheurs ont examiné de très près le Sphinx… Ils ont remarquer que la tête était en meilleur état que le corps. C’est un fait. Il suffit de regarder la photo ci-dessous pour s’en rendre compte.
On remarque également que la tête du Sphinx est proportionnellement trop petite par rapport au corps. West pense que Kephren pourrait avoir refaçonné le monument à son effigie. Un monumental palimpseste ! Chose assez courante à l’époque des Pharaons. Un peu comme en URSS où les portraits des héros tombés en disgrâce étaient retirés des murs du Kremlin ou des bâtiments officiels.
Pour étayer cette hypothèse, il faut avoir d’autres indices militant en faveur de l’âge plus ancien du Sphinx. La géologie en apporte au moins un.
En effet, sur la partie basse du monument (au niveau des pattes), l’érosion a laissé son empreinte dans la pierre. Mais celle-ci n’est provoquée par les crues saisonnières du Nil mais par la pluie ! Or, les dernières pluies importantes en Egypte remontent à plus de 9000 ans avant notre ère.
Les sillons que l’on retrouve sur la pierre sont verticaux (de bas en haut). L’érosion provoquée par le fleuve, elle, a laissé des traces horizontales un peu comme le ferait une eau stagnante. Cela permet d’ailleurs d’évaluer l’ampleur des crues.
Dès lors, il est peu probable que le Sphinx soit aussi " jeune " qu’on le supposait jusqu’ici. En bref, il n’a pas assez plu sous Kephren, et à fortiori durant les siècles et les millénaires suivants, pour que la pierre porte ce genre de traces. Les géologues s’opposent ici aux égyptologues.
On est en droit d’être étonné que personne ne semble y avoir songé plus tôt d’ailleurs puisque au début des années 1900, une assemblée de géologues était venue visiter le site…
Bauval et Hancock ont également utilisé l’astronomie et la géométrie. C’est ainsi qu’ils ont découvert que, regardant vers l’est, le Sphinx, s’il avait été érigé aux environs de 10500 av. J.C., aurait fait face, très exactement, à la constellation du Lion. Cette constellation ne représente pas le félin debout mais couché…
L’image ci-dessus est tirée du documentaire réalisé sur base des travaux des chercheurs et illustre l’horizon vers lequel le Sphinx regardait… il y a plus de 12000 ans. Mais alors, si Kephren n’a fait que retailler sa tête à son image, que pouvait donc représenter l’originale ? Celle d’un lion fixant sa projection céleste ? Ce serait assez logique, il faut bien l’admettre. En 2500 av. J.C.,
Cela expliquerait aussi la disproportion de la tête " actuelle ". Sa petitesse serait la conséquence d’une retaille dans une masse nettement plus grosse. L’érosion de l’époque aura certainement contribuer à abîmer le mastodonte primitif. Pour West, Kephren n’a pas fait bâtir le Sphinx, il l’a fait restaurer et à signé ce travail de titan en imposant ses traits à l’animal. Le dessin ci-dessous montre que ce n’est pas totalement impossible.
L’inspecteur Franck Domingo, de la Police de New York, expert américain en identification judiciaire, référence mondiale en cette matière, a étudié la tête du Sphinx ainsi que la tête d’une statue représentant le pharaon Kephren, afin de voir si les deux " morphologies " faciales étaient comparable.
Domingo est catégorique : La morphologie de la tête du Sphix est sensiblement différente de celle de Kephren. Un exemple significatif est que si l’on trace un segment de droite entre la pointe du menton et l’orbiculaire des paupières du Sphinx (imaginez une vue du profil du visage), ce segment, par rapport à la verticale perpendiculaire au sol, est incliné selon un angle de 32°. La même analyse réalisée avec la statue de Kephren est de 14°. Preuve ? Non ! Indice ? Oui. Mais ceci, ajouté à cela…
Pyramides et configuration stellaire
Bauval et Hancock pensent que le Sphynx fait partie d’un plan réfléchi dans lequel seraient également impliquées les pyramides de Khéops, Kephren et Mykérinos. Les Egyptiens accordent une très grande importance aux étoiles. Comme nous l’avons vu précédemment, Osiris, le dieu pharaon, est symbolisé par la constellation d’Orion. Isis, son épouse, par Sirius.
Depuis longtemps, les pyramides de Giza sont nimbées de mystères, d’interrogations… La plus grande, celle de Khéops, n’échappe pas à la règle.
Par exemple, la chambre du Roi de la Grande Pyramide et ses deux " conduits d’aération ". De cette chambre, située au cœur de la structure, partent deux espèces de tunnel qui, jusqu’ici, étaient perçus comme étant un système d’aération. Pourtant , dès 1964, les astronomes Trimble et Badawy vont montrer que ces puits, en 2500 avant notre ère, pointaient très exactement vers des étoiles précises : l’un vers Alpha Draconis, l’autre vers Orion (Osiris).
La position des étoiles dans le ciel n’a pas changé par rapport aux temps reculés et ceci est dû à un phénomène appelé " précession " : la terre fait un tour sur elle-même toutes les 24 heures mais, en plus, son axe tourne en oscillant tous les 26000 ans. Sur terre, cette lente oscillation donne l’impression que les constellations migrent dans le ciel. Bauval explique encore que les égyptologues ignoraient ce phénomène de précession mais que c’est lui la clé du " mystère " des pyramides…
Ce phénomène est incontournable pour étudier ce que certains appellent aujourd’hui l’archéo-astronomie. Bauval remarque alors que si le puit sud de la chambre du Roi vise Orion, le puit nord de la chambre de la Reine, plus bas, vise Sirius, l’étoile représentant Isis, épouse d’Osiris.
Robert Bauval, John West et Graham Hancock sont persuadés que les pyamides de Gizeh sont le résultat du leg scientifique laissé par une civilisation terrestre bien plus ancienne que celle de l’Egypte dynastique. Les Egyptiens les auraient contruites, certes, mais en utilisant un savoir ancestral…
Par contre, l’origine du Sphinx serait indubitablement antérieure à l’époque de Kephren. Et là, il est probable que leur argumentation tienne vraiment la route car les outils scientifiques utilisés ne peuvent pas mentir.
Sphinx et géologie
Pour commencer, ces chercheurs ont examiné de très près le Sphinx… Ils ont remarquer que la tête était en meilleur état que le corps. C’est un fait. Il suffit de regarder la photo ci-dessous pour s’en rendre compte.
On remarque également que la tête du Sphinx est proportionnellement trop petite par rapport au corps. West pense que Kephren pourrait avoir refaçonné le monument à son effigie. Un monumental palimpseste ! Chose assez courante à l’époque des Pharaons. Un peu comme en URSS où les portraits des héros tombés en disgrâce étaient retirés des murs du Kremlin ou des bâtiments officiels.
Pour étayer cette hypothèse, il faut avoir d’autres indices militant en faveur de l’âge plus ancien du Sphinx. La géologie en apporte au moins un.
En effet, sur la partie basse du monument (au niveau des pattes), l’érosion a laissé son empreinte dans la pierre. Mais celle-ci n’est provoquée par les crues saisonnières du Nil mais par la pluie ! Or, les dernières pluies importantes en Egypte remontent à plus de 9000 ans avant notre ère.
Les sillons que l’on retrouve sur la pierre sont verticaux (de bas en haut). L’érosion provoquée par le fleuve, elle, a laissé des traces horizontales un peu comme le ferait une eau stagnante. Cela permet d’ailleurs d’évaluer l’ampleur des crues.
Dès lors, il est peu probable que le Sphinx soit aussi " jeune " qu’on le supposait jusqu’ici. En bref, il n’a pas assez plu sous Kephren, et à fortiori durant les siècles et les millénaires suivants, pour que la pierre porte ce genre de traces. Les géologues s’opposent ici aux égyptologues.
On est en droit d’être étonné que personne ne semble y avoir songé plus tôt d’ailleurs puisque au début des années 1900, une assemblée de géologues était venue visiter le site…
Bauval et Hancock ont également utilisé l’astronomie et la géométrie. C’est ainsi qu’ils ont découvert que, regardant vers l’est, le Sphinx, s’il avait été érigé aux environs de 10500 av. J.C., aurait fait face, très exactement, à la constellation du Lion. Cette constellation ne représente pas le félin debout mais couché…
L’image ci-dessus est tirée du documentaire réalisé sur base des travaux des chercheurs et illustre l’horizon vers lequel le Sphinx regardait… il y a plus de 12000 ans. Mais alors, si Kephren n’a fait que retailler sa tête à son image, que pouvait donc représenter l’originale ? Celle d’un lion fixant sa projection céleste ? Ce serait assez logique, il faut bien l’admettre. En 2500 av. J.C.,
Cela expliquerait aussi la disproportion de la tête " actuelle ". Sa petitesse serait la conséquence d’une retaille dans une masse nettement plus grosse. L’érosion de l’époque aura certainement contribuer à abîmer le mastodonte primitif. Pour West, Kephren n’a pas fait bâtir le Sphinx, il l’a fait restaurer et à signé ce travail de titan en imposant ses traits à l’animal. Le dessin ci-dessous montre que ce n’est pas totalement impossible.
L’inspecteur Franck Domingo, de la Police de New York, expert américain en identification judiciaire, référence mondiale en cette matière, a étudié la tête du Sphinx ainsi que la tête d’une statue représentant le pharaon Kephren, afin de voir si les deux " morphologies " faciales étaient comparable.
Domingo est catégorique : La morphologie de la tête du Sphix est sensiblement différente de celle de Kephren. Un exemple significatif est que si l’on trace un segment de droite entre la pointe du menton et l’orbiculaire des paupières du Sphinx (imaginez une vue du profil du visage), ce segment, par rapport à la verticale perpendiculaire au sol, est incliné selon un angle de 32°. La même analyse réalisée avec la statue de Kephren est de 14°. Preuve ? Non ! Indice ? Oui. Mais ceci, ajouté à cela…
Pyramides et configuration stellaire
Bauval et Hancock pensent que le Sphynx fait partie d’un plan réfléchi dans lequel seraient également impliquées les pyramides de Khéops, Kephren et Mykérinos. Les Egyptiens accordent une très grande importance aux étoiles. Comme nous l’avons vu précédemment, Osiris, le dieu pharaon, est symbolisé par la constellation d’Orion. Isis, son épouse, par Sirius.
Depuis longtemps, les pyramides de Giza sont nimbées de mystères, d’interrogations… La plus grande, celle de Khéops, n’échappe pas à la règle.
Par exemple, la chambre du Roi de la Grande Pyramide et ses deux " conduits d’aération ". De cette chambre, située au cœur de la structure, partent deux espèces de tunnel qui, jusqu’ici, étaient perçus comme étant un système d’aération. Pourtant , dès 1964, les astronomes Trimble et Badawy vont montrer que ces puits, en 2500 avant notre ère, pointaient très exactement vers des étoiles précises : l’un vers Alpha Draconis, l’autre vers Orion (Osiris).
La position des étoiles dans le ciel n’a pas changé par rapport aux temps reculés et ceci est dû à un phénomène appelé " précession " : la terre fait un tour sur elle-même toutes les 24 heures mais, en plus, son axe tourne en oscillant tous les 26000 ans. Sur terre, cette lente oscillation donne l’impression que les constellations migrent dans le ciel. Bauval explique encore que les égyptologues ignoraient ce phénomène de précession mais que c’est lui la clé du " mystère " des pyramides…
Ce phénomène est incontournable pour étudier ce que certains appellent aujourd’hui l’archéo-astronomie. Bauval remarque alors que si le puit sud de la chambre du Roi vise Orion, le puit nord de la chambre de la Reine, plus bas, vise Sirius, l’étoile représentant Isis, épouse d’Osiris.